L'institut Joseph Lemaire Ce sanatorium, abandonné depuis 1985, meurt du poids des ans et des assauts du vandalisme, malgré de multiples projets de sauvetage. Sa carcasse gît toujours ouverte à tous les vents, au milieu d'un bois à Tombeek, à la limite du Brabant Wallon et du Brabant Flamand. C'est un édifice immense, avec sa rotonde, son escalier monumental, ses couloirs et ses pièces à l'allure répétitive, ses terrasses aux rambardes rongées par la rouille, ses sous-sols interminables... Tout un univers de désolation, connu et visité par toute la communauté des explorateurs urbains et d'autres, animés d'intentions bien moins honorables. |
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Dans la foulée des nombreux progrès sociaux qui vinrent quelque peu adoucir les injustices de la première moitié de l'ère industrielle, furent crées une série d'oeuvres sociales, motivées par la volonté de rendre les soins de santé accessibles au plus grand nombre. C'est dans cette logique qu'en 1933, la société coopérative d'assurances "La Prévoyance Sociale" confia à l'architecte Maxime Brunfaut la conception d'un sanatorium destiné à accueillir 150 patients masculins souffrant de tuberculose. Ce sanatorium, construit dans le style architectural moderniste, fut inauguré 13 mois à peine après la pose de sa première pierre. Il fut baptisé Institut Joseph Lemaire, du nom de celui qui était à l'époque le directeur de la Prévoyance Sociale. Après plusieurs années, l'établissement fut converti semble-t-il en hôpital gériatrique, après quoi il fut définitivement fermé en 1987 et revendu à un nouveau propriétaire qui l'abandonna purement et simplement. Aujourd'hui, 20 ans après sa fermeture, il ne reste que la carcasse du Sanatorium Joseph Lemaire. Tout ce qu'il contenait à été détruit ou volé... Pour en savoir plus sur le sanatorium : visitez le site "Sauvons le sanatorium". |
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Merci à Laura et à Jeanlin pour leur présence sur plusieurs photos de cette série. |
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