Innovation… La construction de cette grande centrale électrique a débuté en 1913 par l’installation d’une unité de production d’une puissance modeste de 4 mégawatts le long de ce canal qui désert une zone portuaire importante. Le développement du port doit d’ailleurs beaucoup à la centrale qui est appelée à lui fournir toute l’électricité dont il a besoin et qui ne cessera de grandir au fil des ans. Sitôt la première guerre mondiale terminée, l’extension est poursuivie et après 1925, des groupes de production à haute pression sont mis en service afin d’accroître le rendement et limiter la consommation d’énergie. Pour l’époque, il s’agit d’une technologie de pointe. En 1930, nouvelle étape dans la vie de la centrale, avec, grande première en Belgique, l’installation d’une chaudière externe de type « Benson », fonctionnant à pression très élevée et brûlant du charbon en poudre. De plus, cette nouvelle installation est commandée à distance. La même année, les infrastructures sont encore adaptées pour fournir de la vapeur à une importante papeterie implantée non loin de là. |
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Continuité... En 1959, le « Groupe 19 », d’une puissance de 125 mégawatts est mis en service, suivi en 1966 du « Turbojet », une unité de 23 mégawatts à démarrage ultra rapide, afin d’absorber les pointes de charge lorsque la demande en électricité devient trop importante. En 1974, on installe le « Groupe 20 » d’une puissance de 23 mégawatt, mais capable également d’alimenter en vapeur la papeterie voisine. Cette nouvelle unité est du type « Chaleur-force » et sera suivie en 1993 par le « Groupe 30 », autre unité de 53 mégawatt ayant une fonction semblable, mais alimentée cette fois uniquement en gaz. Entre temps, en 1980, l’ensemble des unités de la centrale est adapté pour être alimenté indifféremment au charbon, au gaz ou au fuel. |
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