Surabondance

Je commence ma séance de prise de vue, j’ajuste mes réglages, temps de pose de plusieurs secondes, sur pied, bien sûr. Après deux ou trois essais, c’est tout bon, la lumière est tamisée, même en plein midi, un vrai régal...  Mais je ne sais plus où donner de la tête, à chaque pas que je fais, j’ai une nouvelle idée de photo, un vrai supermarché du cliché. Le déclencheur chauffe. Allez, on se calme, réfléchir, éviter la facilité, grande profondeur de champ, à part un cliché ou deux, histoire de rendre compte de l’harmonie des tons, du subtil mariage entre acier rouillé et nature...

J’y suis retourné deux fois. La première fois, après une heure,  je me suis payé un lumbago, la deuxième fois, avec un de mes amis, on est resté quatre heures et on s’est forcé à partir, n’ayant pas réussi à être à court d’idées.