Anéantissement...
Certes, la Région Wallonne ne pouvait pas préserver tous les sites miniers, mais avec de la bonne volonté, elle aurait pu en préserver quelques uns en plus des trop rares ayant échappé à la pioche des démolisseurs. Il ne s'agissait pas non plus de sauver tous les édifices présents sur un seul et même site, mais bien d'en conserver les plus significatifs, en suivant ainsi l'exemple de la Campine. De ce fait, on pouvait envisager la création d'activités nouvelles sur ces sites, créant ainsi une relation entre le passé et le présent. Tel aurait pu être le cas du charbonnage de Bas longs Prés, dont les deux châssis à molettes étaient en bon état et dont plusieurs bâtiments présentaient une architecture intéressante. Par la même occasion, on aurait pu également conserver l'ensemble composé des trois bâtiments des machines qui abritaient les compresseurs, les pompes d'exhaure, ainsi que les deux machines d'extraction qui étaient restées absolument intactes.
Au terme de la campagne de démolitions, il ne restait que les deux châssis à molettes encore debout. Vint le jour fatidique où ils furent jetés bas. C'était le 15 juillet 1991...
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