Crainte et attirance...  
     
 

Les parties supérieures et les toitures de l’édifice m’attirent comme le ferait un aimant… Je ne tarde pas à vouloir y aller. Deux ou trois volées d’escaliers métalliques complètement rouillés, mais néanmoins toujours solides, à gravir et puis ce tout dernier étage à traverser pour atteindre d’autres escaliers pas mieux lotis que les précédents. La couleur des caillebotis parsemés à certains endroits d’ilots de mousse verte sur fond d'une teinte calcaire me fait vite renoncer. Tout cela a tout de même l’air solide, mais il y a bien trente mètres de vide en dessous… Une deuxième visite et un retour dans les parties hautes. Cette fois-ci, je décide de marcher sur l’emplacement des poutrelles qui forment la charpente soutenant les caillebotis. Pas de danger finalement, juste une crainte. Je n'ai pratiquement pas pris de risque, en regard de ce qu'ont fait d'autres... Des explorateurs français ont escaladé les cent mètres de la cheminée en se servant des frêles barreaux d'échelle scellés dans la maçonnerie !